Là ou je VIE.

Préface  de  Patrick  W.  DE  POISSY

 
L'histoire que je vais vous raconter aujourd'hui, c'est « l'histoire d'un mec ».
 
Non pas celui interprété par Coluche mais du « mec Laurent » mon pote qui au fil du temps s’est métamorphosé en « Patt-Chau », photographe/graphiste pour vous servir.  
 
Comme toute les histoires, celle-ci commence par : il était une fois, dans un monde…..
 
Un monde bien réel celui là, dans lequel vivait un petit garçon se prénomment Laurent et qui n’avait cesse de rêver non pas comme tous les garçons de son âge à devenir un jour pilote d’avion ou pompier mais tout simplement de posséder une grande boîte de crayons de couleur pour dessiner le monde et les gens qui l’entourent.  
 
Mais Laurent a découvert bien trop tôt que son rêve était aux antipodes de la vie réelle.  Afin de se plier aux exigences de la vie il a dû mettre, provisoirement, un mouchoir sur son rêve. « Provisoirement » étant pour lui, plus qu’une certitude qu’un doute !   
 
Les années passèrent sans que Laurent ne se distingue en quoi que ce soit des autres gamins du village et ce, jusqu’à son adolescence et son entrée au collège.  
 
Le collège et plus précisément la première année, Laurent s’en souviens comme si c’était hier !
 
C’est au cours de cette première année que le rêve refait en partie surface et amène Laurent à vivre sa première injustice : un zéro pointé sur un de ses dessins et ce, pour motif de tricherie : il était accusé par le Maître d’avoir, pour son devoir, décalqué et non dessiné à la main.
 
Il aura fallu que son père se rende à l’école avec les quelques esquisses du dit dessins réalisés à la maison pour que Laurent soit définitivement blanchi de cet odieux crime !  
 
 Vers l’âge de quinze ans notre Laurent délaisse quelque peu les crayons de couleurs, non pas pour aller courir après les jupons des filles comme le font les garçons de cet âge mais pour s’adonner à la photographie. Certes, me direz-vous, la photo peut également rejoindre la route des filles si l’on s’en réfère à certains magazines de charme qu’évidemment ni vous ni moi et encore bien moins Laurent, n’avons eu en notre possession… !
 
Bon revenons à mon histoire.
 
Donc Laurent se passionne pour la phonographie et participe même à un concours où il se classe à la deuxième place.
 
Cette deuxième place sera le déclencheur d’une ambition : réussir à vivre pour la photo mais aussi réussir à en vivre.  
 
2023, bien des années se sont écoulées avec leurs lots de joies et de peines comme tout à chacun. Différents métiers exercés sans trop souvent pouvoir y démontrer ses capacités. La vie quoi en somme...! 
 
Mais « mon » Laurent ne s’est jamais considéré comme un perdant  et il me le prouve aujourd’hui en étant devenu « Patt-chau » chef d’entreprise dans le domaine du pixel.    
 
Pour y arriver il a su faire preuve de patience, la même patience que celle nécessaire pour saisir au bon moment l’instant du « bon cliché » mais également la patience du solitaire derrière son ordinateur.  
 
Bravo l’artiste (graphiste, il va de soit). Je suis fier du parcours de mon pote Laurent  
 
Moralité cette histoire : Tous les chemins mènent à Rome, mais un seul à Le Dévoluy.
 

                                                                            Patrick  W.  de  Poissy.